Joan Clarke et Enigma

2024-02-26

Dans un précédent article je parle d'Alan Turing comme l'un des pionniers de l'informatique et de ce qu'on nomme aujourd'hui l'Intelligence Artificielle. Cependant il n'était pas seul, l'une de ses collaboratrice Joan Clarke a largement contribué à sa réussite dans la découverte du code Enigma et dans l'invention de sa machine. Alors qui était-elle ?

Née en 1917, elle a étudié les mathématiques à l'Université de Cambridge, où elle a excellé malgré les obstacles rencontrés en tant que femme dans un domaine largement dominé par les hommes à l'époque. Elle rejoint Alan Turing en 1940, où elle a travaille sur le décryptage des codes allemands, notamment ceux de la machine de chiffrement Enigma.

Reconnue par ses pairs pour son intelligence et ses compétences exceptionnelles en cryptanalyse elle a contribuée ainsi de manière significative aux efforts de guerre des Alliés.

Les fondements de la cryptanalyse moderne

Après la guerre, Joan Clarke a continué à travailler dans le domaine des mathématiques et de la cryptographie, ce n'est que plus tard dans sa vie que son travail a été pleinement reconnu et salué. En effet, son rôle et celui de nombreux autres codebreakers sont restés secrets pendant des décennies en raison du caractère classifié de leur travail.

Elle est décédée en 1996, laissant derrière elle un héritage important dans le domaine de la cryptographie et un exemple inspirant pour les femmes dans les STEM (science, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques). Son travail a contribué à poser les fondements de la cryptanalyse moderne, qui est aujourd'hui utilisée dans divers domaines, notamment la cybersécurité, les communications sécurisées, la finance et bien d'autres.

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